Deuxième échographie et jolie surprise

jeudi 17 août 2017


Il y a quelques jours, s'est déroulée notre seconde échographie, la dite "morphologique". J'avais pris soin de grandement briefer ma fille sur le déroulé de l'examen, afin qu'elle passe à travers les mailles du filet qui interdisait les enfants d'entrer dans le cabinet. Et surtout, qu'elle comprenne l'importance de ce rendez-vous. Le gel, la tablette d’auscultation, le silence à respecter, l'écran, le noir et blanc qui s'anime de mouvements flous, elle avait si bien assimilé mes mots qu'elle aurait pu passer pour une habituée lorsqu'elle s'installa sur les genoux de son père, face à l'écran... Sa démarche assurée nous fit tous un peu rire.
J'ignore pourquoi cette seconde grossesse engendre sensiblement plus de sensations intenses que la première. Alors que j'ai eu le temps de gagner en maturité (pour ainsi dire) en l'espace de quatre années, ma sensibilité n'en est pourtant que plus accrue. Avant chaque échographie mon cœur s'accélère, mes mains tremblent légèrement, mille interrogations se bousculent dans mon esprit. J'étais bel et bien plus sereine et insouciante la première fois que je me suis retrouvée enceinte. Lorsque la gynécologue trouve enfin mon bébé en remuant sa sonde au bon endroit, et que son image est projetée sur l'écran, ma gorge se serre, mes craintes s'évanouissent et mes yeux se remplissent de larmes "C'est donc bien réel... il est bien là, il va bien..."

Nous assistions en vérité au troisième examen échographique de cette grossesse, et ma fille était là. Hors de question de me laisser aller à pleurer cette fois-ci. Elle n'aurait pas compris. Le concept de larmes de joie est difficile à cerner pour une joyeuse enfant de trois ans et demi.
Une fois ma famille confortablement installée, nous avons pu commencer. La femme qui a procédé à l'échographie était tout bonnement formidable, elle commentait chaque détail, ne permettant donc pas à mon cerveau d'interpréter toute seconde de silence suspecte comme la découverte d'une malformation (rires).
Ma fille était attentive. Sage. Captivée par les formes qui défilaient sur l'écran.
Son papa écoutait, en tentant d'apprivoiser les différentes mesures. 


"Vous voulez savoir le sexe ?
- Oui, bien sur.
- Alors... qu'est-ce que c'est ?
"


Je le voyais.
Je le voyais parfaitement, et je sentais la main de mon mari écraser la mienne comme pour demander "C'est bien ça ? Je peux hurler de joie ?"
La gynécologue reprit la parole en même temps que j'ouvrais la bouche et d'une voix commune :  


"Oui, c'est un petit garçon !"

Incroyable.
Un petit garçon ! Un petit prince ! Le pressentiment général était donc vrai !
Je passerai sur l'éclat du cri de joie du papa (qui n'en a pas souvenir, ce qui montre à quel point il était en transe de bonheur... rires) mais ce fut une explosion partagée.
A vrai dire, il n'y a presque pas de petits garçons de mon côté de la famille, aussi il s'agit d'une grande nouveauté que j'appréhendais encore il y a quelques mois (en imaginant l'hypothèse qui s'est donc vérifiée) en me demandant si je saurais m'y prendre convenablement. Aujourd'hui, je suis totalement enthousiasmée à l'idée d'agrandir la famille avec un petit garçon... et commence alors le début des défilés de prénoms, de petits vêtements aux bons motifs, aux bonnes couleurs, les projections de ce à quoi notre famille "à quatre" ressemblera d'ici quelques années.
Sur le cliché 3D de notre bébé, nous pouvons distinguer sa petite bouche fine et malicieuse... qui ressemble déjà tellement à celle que je connais déjà.
Nous sommes infiniment heureux. 



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