La rentrée en maternelle d'une petite fille

samedi 9 septembre 2017


La première semaine de rentrée scolaire s'achève pour ma - plus si petite - fille. Par chance, elle qui est née en janvier aura une classe composée d'enfants de son année, ainsi que de l'année précédente (petits/moyens). Elle retrouve deux camarades qu'elle fréquentait depuis déjà deux ans à la crèche, et c'est très bien. De nouvelles amitiés naîtront bien vite. 

Pour préparer au mieux son premier jour, nous avons insisté sur quelques points qui me paraissaient compter pour un petit enfant s'apprêtant à partir seul à la découverte de l'inconnu : 
- une jolie tenue dans laquelle elle se sent à la fois confortable et sûre d'elle
- son petit-déjeuner préféré, devant son dessin animé favoris
- un cartable qu'elle a pris soin de choisir quelques jours plus tôt
- son doudou encore fumant du lit
- des étiquettes personnalisées sur ses vêtements (je vous conseille celles-ci)
- un goûter bien au chaud dans son sac (même si on sait qu'elle n'aura pas droit d'y toucher)
- faire la rentrée en famille, avec papa et maman (le moment de poser une matinée)
- saluer la maitresse et lui expliquer son rôle vis-à-vis d'elle
- explorer avec elle son espace de jeu et lui présenter d'autres petits
- ne pas partir sans lui dire au-revoir (elle risque de prendre ce geste pour une traitrise)
- garder ses larmes pour le chemin du retour... 

Elle a encore été épatante, et s'est montrée moins sensible au changement que certains de ses petits camarades. J'aime savoir qu'elle a déjà un petit caractère indépendant et affirmé.
Pourtant, la rentrée en maternelle, c'est aussi le temps de nouvelles angoisses (souvent injustifiées) pour les parents. 
A mon goût, ils sont bien trop nombreux dans sa classe (le chiffre approchant la trentaine d'enfants). Et c'est le coeur un peu serré que je l'abandonne chaque matin dans ce qui peut s'apparenter à une jungle (sa classe, donc) où il est difficile de circuler entre les larmes, les jouets, les cris, les courses-poursuites et autres démonstrations d'énergie matinale. Mais ça, elle ne le sait pas.
 Autre sujet de préoccupation. Je retrouve ma fille littéralement affamée à l'heure du goûter. C'est simple, elle dévore dès son arrivée à la maison jusqu'au dîner en tentant par de multiples subterfuges d'avancer l'heure de ce dernier. Et au repas encore une fois, elle mange comme un ogre. Alors, mon enfant déjeune-t-il convenablement à la cantine ? Une inquiétude légitime, je pense, quand on voit la faible proportion d'adultes par rapport à toutes ces bouches à surveiller. En attendant de mener mon enquête, je me morfonds chaque soir lorsqu'elle se jette sur son quatre-heure comme un chaton mal-nourri... ça, elle ne le sait pas non plus. 
Mais tout de même, quelle fierté immense m'envahit quand j'aperçois sa frimousse se glisser parmi les autres en fin d'après-midi, pour atterrir sur mon épaule en dessinant le même sourire heureux sur mon propre visage. Cette si jolie, si vivante et si douce petite fille, c'est la mienne ! Elle est la seule chose au monde pour laquelle je ne crains pas de faire preuve de trop de prétention. Au contraire, j'aimerais montrer à tous que ce petit trésor est le mien, crier devant toutes et tous combien je suis comblée par cette enfant qui grandit trop vite, et combien je l'aime. Enfin ça, elle le sait déjà.

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