La fin de grossesse, mon moment favori

jeudi 23 novembre 2017



°oO Alex Rain Bird Music - November 2017 |clic Oo° 


J'aborde les dernières semaines de cohabitation avec mon fils dans mon ventre emplie d'une profonde sérénité. En effet, tandis que beaucoup se traîneraient à ma place (oh, je ne nie pas devoir m'y reprendre à deux fois avant d'extraire mon popotin du canapé) et passeraient leur temps à attendre l'accouchement comme le Messie, moi, je me complais enfin. 

Il me faut le confesser... Pour l'angoissée chronique que je suis, parvenir à vivre une grossesse réellement sereine revient à passer toute la période propice aux fausses couches précoces, puis tous les stades de la prématurité. Ce qui nous amène rapidement au dernier mois de cette aventure pourtant magique. Les hanches douloureuses, les coups de pieds plus en plus forts, les pipis trois fois par heure, le faux-travail avec contractions à gogo, le bas du dos bloqué, rien ne me fait peur ce mois-ci ! J'exagère un poil. En tout cas, je mentirais si j'affirmais que je n'aimais pas être enceinte, car c'est tout bonnement une parenthèse de vie indescriptible tant l'intensité de bonheur que je ressens tout du long est forte. Mais autant d'amour entraîne toujours chez moi une haute dose d'appréhension, c'est ainsi. 
La fin de la grossesse, cela signifie aussi de pouvoir reprendre des activités un peu plus "risquées" sans craindre de faire naître son enfant de manière précoce. Ainsi, j'ai pu donner un franc coup de main lors de notre récent déménagement et préparer comme il se doit le cocon de notre futur petit garçon. C'est aussi avec plaisir que je reprends les longues sorties au parc ou à la ville avec ma fille, qui rayonne de bonheur à l'idée d'accueillir un nouveau membre dans la famille. 
Les dernières semaines riment avec excitation, nostalgie anticipée de ce moment qui viendra se graver à tout jamais dans notre mémoire, celui de la rencontre. J'ai hâte. Et non. A dire vrai, j'en rêve toutes les nuits depuis quelques jours. Cependant, si pour ma première grossesse j'étais en pleine effervescence à ce terme-là, en me projetant dans mon rôle de future maman et en imaginant déjà sous tous les traits possibles mon futur bébé, il n'en est rien cette fois. Je suis même complètement désemparée par une projection mentale qui se fait tardive, comme si je ne réalisais pas que mon fils (comme cela fait toujours drôle à écrire) faisait déjà partie de notre famille. Une petite culpabilité pointe même son nez, même si ne pas réaliser n'enlève en rien toute la place que je suis prête à faire dans mon coeur pour ce précieux petit trésor... A ce sujet, en tant que maman, je sais par avance combien cette pensée récurrente peut être idiote mais tout de même : lorsque je regarde ma fille, je me dis que je l'aime tellement, tellement... tellement, comment pourrais-je humainement aimer quelqu'un d'autre à ce point sans que mon coeur n'explose littéralement ? 
Et c'est sûrement ce qui m'attend le jour de l'accouchement, une explosion d'amour... :)
Quoiqu'il en soit, aujourd'hui mon bébé et moi profitons des derniers instants à ne faire qu'un (ou presque), et si je n'étais pas aussi pressée qu'il rencontre sa grande soeur et son papa, je le garderais bien au chaud encore un moment, rien que pour moi. 

2 commentaires:

  1. oui je te confirme tu vas exploser d'amour. A l'arrivée de Mona je sis réellement sentie submerger d'amour d'une manière presque effrayante, c'est autant intense et surprenant que pour un premier, je te le promets.
    C'est pour bientôt, bientôt??

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mais alors dans quel état vas-tu être bientôt avec trois petits chatons à aimer ? (rires)
      Merci pour ton avis de maman, je m'apprête à vivre de grandes émotions... oui, bientôt-bientôt :)
      Des bisous

      Supprimer

N'hésitez pas à me laisser un petit mot avec un lien vers votre blog, je me ferai un plaisir d'aller le visiter :-]