Accepter de ne pas avoir le temps

dimanche 11 février 2018


Février est arrivé, et avec lui, les deux mois de mon tout petit prince. Nous avons troqué les pyjamas pour les tenues de petit homme, histoire de craquer un peu plus chaque jour devant ce nouveau membre de notre famille. 

Depuis quelques temps, j'ai entrepris d'aller contre mon naturel impatient, d'apprendre à accepter mes limites et de respecter mon rythme personnel. Et quoi de mieux pour relever ce défi que de passer ses journées (et ses nuits) un bébé collé dans les bras ? Peu de choses, effectivement. Si le concept du "lâcher-prise" est très en vogue depuis l'année dernière, j'imagine que la plupart des mamans vous le diront : le lâcher-prise, il s'agit d'un passage nécessaire pour toute jeune maman qui se respecte (et qui tient un minimum à sa santé psychologique) ! Mes enfants m'apprennent à laisser de côté - pour quelques temps tout du moins - des projets qui n'ont pas besoin d'être mis en route dans l'immédiat, pour me consacrer à eux autant qu'ils en ont besoin. J'ai la chance de faire partie des femmes qui trouvent un épanouissement certain au sein de cette période tendre qu'est la maternité, et pour qui voir grandir ses enfants s'apparente à un accomplissement. Ce n'est pas le cas de chacune, et je peux le concevoir malgré que mes enfants soient au centre de ma vie. 
Bien sûr, je vois chaque semaine un ou deux livres de plus s'ajouter à la pile de ceux que j'ai entamés sans avoir pu continuer ma lecture au-delà d'une vingtaine de pages. M'attend également un site professionnel en construction, auquel je tente de m'atteler presque tous les jours en vain. Il y a aussi des amies dont le visage et les mots me manquent. Aujourd'hui dimanche, j'ai réussi à promener mes deux chiens en forêt, seule, cela ne m'était pas arrivée depuis des lustres. J'ai dû par contre renoncer au journaling et à ces carnets que j'aime compléter mois après mois, pour cause de les voir se retrouver finalement toujours griffonnés par ma fille. Il y a aussi mon perfectionnement dans certains domaines de mon métier qui ont été mis en stand-by malgré ma motivation et ma passion. Mais mettre de côté tout cela, c'est peu de chose en vérité. Les nuits sont toujours aussi courtes, mais comme les matins sont heureux... J'ouvre les yeux la joie au ventre d'avoir autant d'amour dans ma maison. Accepter qu'avec deux petits enfants il n'est pas envisageable de tout contrôler, c'est salvateur. Merci à eux pour cette leçon. 
Exercice de style ; cet article a été écrit avec une petite puce de quatre ans sur les genoux, ainsi qu'un petit bébé bercé du pied gauche dans son cosy à bascule. Je suis leur maman, ils ont besoin de moi à plein temps, le reste attendra :)


2 commentaires:

  1. C'est tout un art d'être maman, écrire avec 2 enfants, il y a de quoi être impressionnée ! Je ne suis aps encore prête, je crois ;)
    https://la-parenthese-psy.com/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci beaucoup Line pour ton petit mot :)
      Chacune son rythme et ses choix de vie... peut-être que tu te surprendrais en tant que maman tu sais (sachant qu'on n'a pas d'autre choix que celui d'être performante ah ah)

      Supprimer

N'hésitez pas à me laisser un petit mot avec un lien vers votre blog, je me ferai un plaisir d'aller le visiter :-]